Tout pays qui se respecte, doit avoir un transporteur au service de son peuple. Le Québec est le troisième plus gros constructeur d'avions au monde. La compagnie Bombardier doit réaliser que sans l'aide financière de ses compatriotes québécois (es), elle ne serait pas où elle est aujourd'hui.
Pour ressusciter Québec Air, cela prendrait un minimum de deux avions de ligne internationale et plus petit pour des lignes intérieures.
La compagnie Bombardier, en guise de remerciement au peuple québécois pour son aide financière, devrait donner à Québec Air un avion de ligne internationale et un prix réduit pour l'autre, ainsi que pour les lignes intérieures.
Prenons avis qu'un don d'un avion récent (nouveau modèle) est déductible d'impôts, sans compter
la publicité pour le fabricant ainsi que plusieurs emplois seront créés chez nous.
Ce projet est complémentaire avec le train magnétique entre Mirabel et le centre ville de
Montréal, terminé et mis en opération le plus tôt possible d'ici 2015.
Montage financier
Des projets nous en avons, et nous avons les capacités et la matière grise pour les réaliser, mais
pour agir en toute liberté, il faut se donner les moyens.
Premier atout pour financer ce projet:
Les syndicats: la FTQ avec le fond de solidarité a aujourd'hui un actif de plus de $7.2 milliards, les
Réer la FTQ constituent la principale rentrée de fonds. La CSN va dans le même sens aujourd'hui
mais nous n'entendons moins parler d'elle compte tenu qu'elle a débuté tout dernièrement. Les
Caisses de retraites et les fonds mutuels en 1996 totalisaient plus de 250 sociétés. Leurs
succursales implantées au Québec ont déporté plus de $200 milliards et aujourd'hui en 2006 c'est
plus de $300 milliards d'économie québécoise. Et comme pour faciliter les exportations de notre
économie, en 2005 le conquérant qui siégeait à Ottawa sous la bannière libérale a illimité la limite
de contenu étranger des régimes enregistrés permettant du fait même aux investisseurs d'avoir
100% de placements étrangers dans leurs RÉER.
Deuxième atout pour financer ce projet:
Le critique en matière de finances de l'opposition officielle du parlement de Québec, le député de
Rousseau, M. François Legault, écrivait en 2005 qu'après les cinq premières années d'un Québec
souverain que celui-ci dégagerait un profit de $17 milliards après avoir payé la part de la dette
fédérale et le rachat de tous les actifs fédéraux en sol québécois.
Si nous prenons comme exemple, le fédéral a remboursé plus de $90 milliards sur sa dette depuis
10 ans et que nous formons le quart de la population, cela équivaut à $22.5 milliards sur 10 ans, à
raison de $2.25 milliards par année. En se basant sur le rapport du député de Rousseau, ça serait
$11.25 milliards à ajouter à son $17 milliards pour un total de $28.25 milliards.
Voici ce que le CD Howe Institute des États-Unis d'Amérique écrivait lors du référendum sur la
souveraineté du Québec en 1995: Pas de dettes venant de l'extérieur du Québec aux Québécois et Québécoises, en vertu du droit international qu'un Québec souverain n'a pas d'obligation légale
d'assumer une quelconque dette fédérale et ainsi deviendrait propriétaire de tous les actifs présents fédéraux sur son territoire et sans compensation. (Charte des Nations-Unies représentant 6 milliards de personnes et plus de 200 pays. (Adresse Internet: www.un.org/french).
Avec ce montant de $28.25 milliards, ce projet mentionné et bien d'autres sont plus que faisables,
ils sont même réalisables.